Au cœur de ce projet : l’étude des méthodes et des outils de simulation des systèmes de conduite autonome, impliquant la modélisation des capteurs, la mise à disposition d’une bibliothèque de scénarios, le développement d’une méthode d’analyse des résultats de simulations et la constitution d’un référentiel méthodologique.
Le projet 3SA (Simulation pour la Sécurité des Systèmes du véhicule Autonome), qui s’inscrit dans le prolongement du projet SVA (Simulation pour la sécurité du Véhicule Autonome), vise à aller plus loin dans l’usage de la simulation numérique pour démontrer la sécurité du véhicule autonome particulier.
L’utilisation de la simulation pour la démonstration de la sécurité du véhicule autonome est une alternative incontournable aux essais de validation physiques. La principale difficulté est d’assurer un comportement sûr au véhicule dans la multitude de situations auxquelles il est confronté. Le projet 3SA, lancé pour une durée de quatre ans, s’intéresse aux trois grands aspects de la sécurisation du véhicule autonome (hors cybersécurité) :
- le dysfonctionnel des systèmes et inter-systèmes liés notamment aux bugs logiciels ou aux pannes matérielles,
- le fonctionnel sûr (ou SOTIF, Safety Of The Intended Functionality) centré sur les décisions erronées liées notamment à une mauvaise interprétation de l’environnement par le véhicule,
- et les mésusages potentiellement prévisibles du conducteur visant à identifier et empêcher les mauvaises utilisations du système.
Dans la continuité du projet SVA, les activités suivantes seront poursuivies et approfondies : la modélisation de capteurs, l’étude des méthodes et outils de simulation des systèmes de conduite autonome et la construction de la bibliothèque de scénarios potentiellement sécuritaires.
Autres sujets développés dans le cadre de 3SA :
- la construction d’un référentiel méthodologique pour les plans de validation et les argumentaires de sécurité,
- la définition des critères d’acceptation et de validation d’un test numérique,
- la quantification de la couverture des tests par rapport aux situations que rencontrera le véhicule en mode autonome et de la part réalisée numériquement,
- la démonstration de la représentativité de la simulation et des scénarios.