Sébastien Tremblay, professeur à l’Université Laval, a animé un Seminar@SystemX le 25 novembre à l’IRT SystemX sur le thème du Partenariat pour la Recherche et le Développement de solutions intelligentes aux problématiques de la ville.
Résumé
L’Unité mixte de recherche en sciences urbaines (UMR-SU.com) est un consortium de partenaires des secteurs universitaire, public et privé dirigé par l’Université Laval, à Québec, Thales Recherche et Technologie Canada, le Parc technologique du Québec métropolitain et l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui s’est donné pour mission de concevoir un écosystème d’innovation scientifique et en R et D en lien avec la question multidisciplinaire d’intérêt mondial de rendre les villes plus intelligentes. Les sciences urbaines consistent en l’obtention, l’intégration et l’analyse de données (massives) en vue de comprendre et d’améliorer les réseaux urbains, les services et la qualité de vie de la population, tout en tenant compte de l’acceptabilité sociale des solutions technologiques. L’objectif ultime des sciences urbaines est d’appuyer la création d’une vision intégrée sans égal des « écosystèmes urbains » afin de mieux gérer des fonctions traditionnellement distinctes comme le transport, l’énergie, l’eau, les déchets, la santé, l’éducation et la sécurité.
Biographie
Sébastien Tremblay est professeur à l’Université Laval, professeur honoraire de l’Université de Cardiff au Royaume-Uni et directeur du laboratoire Co-DOT (www.co-dot.ulaval.ca). Il a récemment été nommé directeur de l’unité mixte de recherche en sciences urbaines de la Ville de Québec. Son programme de recherche porte principalement sur les enjeux de la cognition et du comportement dans le but de maximiser la performance humaine et le bien-être dans une variété de domaines tels que la sécurité publique, la médecine d’urgence, les transports et le divertissement numérique. Son expertise est à l’intersection entre les sciences cognitives, la neuroergonomie et les facteurs humains. L’étude de la cognition humaine et de ses vulnérabilités telles que la cécité attentionnelle et les biais décisionnels, ainsi que la dimension affective, sont au centre d’un programme de R&D sur les relations humain-technologie et les systèmes intelligents. Ses travaux sont financés notamment par le Conseil de Recherche en Sciences Naturelles et Génie du Canada (CRSNG), le Conseil de Recherche en Sciences Sociales du Canada (CRSH), Les Fonds de Recherche du Québec, l’industrie (Thales, Ubisoft et CAE) et divers autres organismes. Il détient un doctorat en psychologie cognitive (1999) de l’Université de Cardiff et a effectué un postdoctorat dans le cadre d’un partenariat entre Cardiff et la firme britannique QinetiQ.
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